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HUMANS OF EM - LEO DENES

Léo Denes
Léo Denes


Pourrais-tu te présenter ?


Je m’appelle Léo Denes, j’ai 45 ans et je suis diplômé de la promotion 2003 du Programme Grande École de l’EM Lyon. Aujourd’hui, je suis entrepreneur franco-australien : je dirige une société d’une douzaine de collaborateurs, présents sur plusieurs continents, dédiée à l’accompagnement de startups et sociétés innovantes à ambition internationale. Concrètement, nous faisons à la fois du conseil en internationalisation et du recrutement de talents.

Après avoir passé plus de 15 ans à Sydney, je suis revenu vivre à Lyon il y a un peu plus de trois ans. Une bonne partie de mon parcours s’est faite grâce à l’EM, qui m’a permis de découvrir l’Australie en 2002-2003 lors d’un échange MBA a Melbourne, et j’y reste très attaché.



En quoi a consisté ton engagement associatif à l’EM ?


J’ai eu la chance de vivre pleinement la vie associative. D’abord, j’ai listé et été élu avec le ski club “Les Ski’ss Cool” en 2001, où j’étais responsable communication et marketing (la fameuse “Com Com” à l’époque !). On organisait la Coupe Adhémar, les Neptuniades et on produisait affiches, plaquettes et campagnes pour la liste.

J’ai aussi rejoint le BDS comme capitaine de l’équipe de foot et DJ occasionnel sur le campus avec Radioactiv. Ensuite, une fois diplômé, je suis devenu Campus Manager pour PwC, en charge des relations avec l’EM, notamment via le sponsoring sportif (les équipes de l’école jouaient même avec des maillots floqués PwC !). Nous avions aussi financé le terrain de beach volley du campus d’Écully.

Enfin, j’ai été très impliqué dans le réseau Alumni en Australie, que j’ai animé de 2010 à 2022. Cela m’a permis d’organiser de nombreux événements et d’accueillir des étudiants et diplômés arrivant à Sydney pour des stages ou pour s’y installer.



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C’était comment de lister, une anecdote ?


Pour notre film de campagne, on avait voulu marquer les esprits et on avait convaincu… Bernard Minet (chanteur du Club Dorothée, interprète du générique de Bioman – un monument de ma génération !) d’apparaître dans la vidéo. L’effet a été garanti. Et comme toutes les listes, on distribuait des goodies la semaine avant les élections pour rester visibles. Résultat : ça a marché, nous avons été élus !

Il y avait aussi des moments plus contrastés, car certains amis proches se présentaient dans d’autres listes et n’ont pas été élus. Après coup, nous avions intégré dans notre mandat des personnes issues de ces autres listes. C’était un peu un Koh-Lanta inversé… mais surtout beaucoup de bons souvenirs, et encore aujourd’hui nous nous retrouvons au moins une fois par an pour un dîner entre anciens.



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Pour revenir à l'entrepreneuriat, quel conseil donnerais-tu à des jeunes startupers ?


Quand on lance sa boîte, on a souvent tendance à se persuader que son idée est révolutionnaire. C’est normal, mais il faut garder du recul.

En revanche, la période étudiante ou juste après reste le meilleur moment pour entreprendre : vous n’êtes pas encore surendettés, vous n’avez pas forcément d’enfants ou d’appartement à gérer. Le risque d’échec est là, mais le risque personnel reste limité.

L’entrepreneuriat, c’est avant tout accepter la prise de risque. Et surtout, s’entourer : de mentors, de pairs, d’incubateurs comme celui de l’EM. Ne restez pas seuls et trouvez des CLIENTS!



Et en tant que responsable Alumni en Australie, qu’est ce que tu dirais à des jeunes qui aimeraient aller s’installer là-bas ?


Allez sur Youtube, Australiance TV saga Australie, on a tout raconté en 6 épisodes d'une heure et demi. Le résumé, c'est que c’est loin mais ça vaut le coup.

Via mon site Australiance depuis 2010, j’ai été en contact avec au moins cinq millions de personnes qui me disaient rêver de partir en Australie. En réalité, même pas un sur mille y est allé. La différence entre ceux qui en parlent et ceux qui y vont, c’est l’action.

Oui, c’est loin. Oui, c’est difficile d’avoir des réponses à distance. Mais si vous voulez vraiment tenter l’expérience, allez-y. Ne restez pas derrière votre écran à attendre une invitation. Sur place, vos chances de trouver un stage ou un emploi sont infiniment plus élevées.

Il y a donc deux catégories : ceux qui vont en Australie, et ceux qui en parlent.



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